Private Equity et nouvelles méthodes de gestion

Vous prendrez bien un peu de Private Equity ?

Historiquement réservé à une clientèle institutionnelle ou fortunée, le private equity consiste à investir dans des entreprises non cotées, en passant via des fonds spécialisés. Contrairement aux idées reçues, le private equity n’est pas plus risqué que les actions cotées. La véritable différence tient à la liquidité du placement :  à l’inverse des actions cotées, la liquidité des fonds de private equity est faible. Ce qui n’empêche pas ce placement de connaître aujourd’hui un engouement sans précèdent.


Pourquoi adopter une approche ESG ?

Pour sélectionner leurs valeurs, certains fonds ont intégré dans leurs critères l’analyse des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des entreprises.

Ce type de placement vise à concilier performance économique et impact social et environnemental. Il contribue ainsi à financer les entreprises et les entités publiques qui favorisent le développement durable, quel que soit le secteur d’activité.

L’objectif est double. D’une part, une analyse fine des risques ESG permet de sélectionner des entreprises qui présentent moins de risques et donc d’espérer une meilleure performance pour le portefeuille.

D’autre part, cette approche permet aux gérants d’influencer la gouvernance et le comportement des acteurs. Grâce à leur gestion ESG, ils favorisent une économie responsable. Une philosophie d’investissement qui séduit de plus en plus. A l’échelle mondiale, sept investisseurs sur dix souhaitent que leurs investissements reflètent leurs valeurs personnelles et une proportion identique juge qu’il est important que leurs investissements aient un impact social positif.


Faut-il miser sur les fonds « disruptifs » ?

Uberisation, digitalisation, e-commerce, transition énergétique, vieillissement de la population… Autant de tendances qui agissent sur le long terme, mais qui bouleversent aujourd’hui les marchés existants ou en créent de nouveaux. Ces derniers se caractérisent généralement par l’apparition d’un produit ou d’un service plus rapide, plus simple, parfois moins cher. On appelle cela la disruption.

Ce phénomène est évidemment porteur d’opportunités pour un investisseur, mais aussi de risques nouveaux. C’est pourquoi l’analyse d’un gérant, son savoir-faire et ses convictions sont essentiels pour bâtir un portefeuille de valeurs disruptives.


Faut-il changer de méthode ?

La sélection de valeurs reposera toujours en partie, comme cela a été le cas jusqu’à présent, sur le calcul de ratios et l’analyse d’indicateurs économiques. En revanche, la vitesse des retournements de cycle, l’émergence de nouveaux risques ainsi que la rapidité de circulation de l’information rendent les prises de décision plus complexes. Face à de telles évolutions, la gestion des actifs financiers semble plus que jamais requérir de l’accompagnement.


L’actualité de la Bourse et du Trading – Novembre 2018

Depuis plusieurs mois, les tensions autour des questions commerciales auront une nouvelle fois marqué l’actualité. Privilégiant une approche bilatérale dans ses discussions, nous avons vu Donald Trump s’adresser tour à tour à ses principaux partenaires, notamment vis-à-vis du Mexique et du Canada. En Europe, le cessez-le-feu commercial conclu en juillet entre Washington et Bruxelles reste fragile. Plus récemment, c’est au tour du Japon de s’engager à contre cœur dans des négociations sur un accord bilatéral de libre-échange. Mais, c’est avec la Chine que la situation demeure la plus conflictuelle. A ce jour, Donald Trump a relevé les droits de douane sur un total de 250 milliards de dollars d’importations chinoises. Et en dépit des intentions de négocier de part et d’autres, les discussions n’ont jusqu’ici rien donné. Le président américain envisagerait même une troisième salve de mesures prévoyant la taxation de 267 milliards de dollars d’importations supplémentaires. Des droits de douane seraient alors prélevés sur la totalité des importations chinoises.

Tout ce vacarme autour des questions commerciales masque cette année le fait que l’activité économique mondiale reste toujours robuste. Les dernières prévisions de l’OCDE font état d’une croissance mondiale qui atteindrait 3.7% en 2018 et 2019. Depuis quelques mois, des écarts se sont néanmoins créés entre les zones. La bonne surprise est venue des Etats Unis avec une progression du PIB de 4.2% au second trimestre grâce entre autres aux allègements d’impôts et à la hausse des dépenses mis en œuvre par l’administration Trump. Davantage exposée au commerce mondial, la zone Euro a vu sa croissance fléchir même si elle devrait atteindre près de 2% cette année. En revanche, le ralentissement est un peu plus marqué en Chine même si cela est en grande partie lié à sa mutation vers une économie de services.

Dans ce contexte, la normalisation des politiques monétaires se poursuit avec une graduation qui varie selon les dynamiques d’inflation et de croissance propres à chaque zone. Ainsi, la Réserve Fédérale américaine a fait un pas de plus vers la neutralité en relevant pour la troisième fois cette année son objectif des Fed Funds. Pour la BCE, Mario Draghi mise toujours sur un redressement de l’inflation sous-jacente d’ici quelques trimestres. Quant au gouverneur de la banque centrale du Japon, il évoque dorénavant les effets secondaires des programmes de Quantitative Easing.  Entre passage à l’acte et changement de ton, les discours des banquiers centraux convergent vers ce qui devrait aboutir à une réduction de la liquidité mondiale en lien avec une croissance plus forte mais dont nous avons eu cet été un aperçu des effets potentiellement déstabilisants sur les pays émergents les plus dépendants des financements extérieurs.

Au cours des prochains trimestres, les effets de la réforme fiscale américaine permettre au cycle de créations d’emplois aux Etats-Unis de se maintenir, grâce notamment à la vigueur de l’investissement des entreprises. De son côté, la Chine entend bien prendre des mesures pour stimuler son économie autrement qu’en procédant à une dévaluation compétitive, probablement via un plan de relance d’infrastructures. Les taux d’intérêts des pays développés devraient alors poursuivre leur progression et la hausse s’enclencher enfin en Europe. La Banque Centrale Européenne apparaît en retard dans la phase de resserrement monétaire et les anticipations de remontée des taux restent beaucoup trop faibles à l’horizon 2019.

La semaine dernière, le gouvernement italien a soumis son budget 2019 à la Commission Européenne. Cette dernière dispose désormais de deux semaines pour l’approuver ou le rejeter. En arrière-plan, les agences de notation Moody’s et S&P doivent se prononcer sur le maintien ou la dégradation de la note crédit du pays (26 octobre). Suite à la remise du budget, le commissaire européen Günther Oettinger a prévenu que selon lui, le budget italien de 2019 ne respectait pas les règles européennes. Le président du conseil italien Giuseppe Conte a quant à lui prévenu qu’il n’y avait aucune marge de négociation, dans la lignée de Matteo Salvini qui n’envisage aucune révision du budget communiqué à la Commission.

Le commissaire européen à l’économie, Pierre Moscovici, a prévenu qu’une lettre avait été transmise au gouvernement italien
en raison d’une « déviation sans précédent » du budget vis-à-vis des règles du Pacte de stabilité et de croissance. Le déficit proposé par le gouvernement italien pour 2019 à 2,4% est en effet bien loin des 0,8% annoncé par le gouvernement précédent, une inquiétude d’autant plus amplifiée par la dette élevée du pays. Cette lettre pourrait constituer les prémisses d’un rejet du budget italien alors qu’aucun budget n’a jamais été refusé depuis la mise en place de la nouvelle procédure en 2013. Une crainte supplémentaire est venue des conséquences de l’acceptation en l’état du budget vis-à-vis des autres membres de la zone Euro qui pourraient se sentir lésés. Selon Jean-Claude Juncker, président de la Commission, certains états membres s’opposent formellement à une telle souplesse budgétaire italienne.

Nous anticipons qu’une issue favorable sera trouvée à l’actuel bras de fer entre la commission européenne et le gouvernement italien.
Tout d’abord, il faut rappeler certains faits : le solde primaire italien, avant paiement des charges d’intérêt, est systématiquement positif en Italie, alors qu’il est négatif par exemple en France depuis la crise notamment de 2008. Si les programmes de la Ligue et du mouvement 5 étoiles avait été maintenu, le déficit aurait été de 5%. Les craintes du marché viennent notamment du fait que par rapport au déficit préalablement annoncé de 1.6%, la proposition de 2.4% pouvait constituer une déception ; mais là encore, cette annonce est peut-être en liaison avec l’annonce du déficit français qui approche les 3%.
En cas d’impasse avec la commission européenne, il existe un risque d’élections anticipées en Italie début 2019. Cependant, paradoxalement, la dynamique pourrait être alors favorable à une alliance de la Ligue avec M Berlusconi. En ce cas, une politique dite de l’offre serait remise en avant -baisse des charges patronales afin de remédier au déficit de productivité de l’appareil italien -, ce qui serait perçu très favorablement par les marchés – c’est l’addition d’un programme de gauche et de droite, avec des déséquilibres accrus qui est actuellement source d’inquiétude –

 

Nous maintenons donc notre sous-pondération sur les marchés obligataires. Concernant les marchés actions, leurs valorisations ne nous apparaissent pas excessives, elles reviennent même vers sur leur moyenne de long terme. Aux Etats-Unis, nous continuons de privilégier le segment des valeurs de croissance, avec une importante couverture de change. Les pays émergents devraient profiter à la fois d’une baisse du dollar et d’une stabilisation de l’économie chinoise. Les actions japonaises, largement sous-valorisées, pourraient surprendre à la hausse avec le retour de la croissance et l’éloignement du risque déflationniste. Enfin, après nous être repositionnés pendant quelques semaines sur des secteurs plus « value » qui étaient très en retard par rapport aux valeurs de croissance, nous avons augmenté notre exposition actions dans les portefeuilles gérés de nos clients en nous focalisant sur de grandes valeurs de croissance sur les marchés européens et émergents.


Achevé de rédiger le 25 octobre 2018

Le présent document a un caractère purement informatif. Il ne saurait constituer un conseil en investissement ni une quelconque recommandation personnalisée. Il a été réalisé sur la base de données financières et/ou conjoncturelles valables à un instant donné et émanant de sources extérieures à VEGA Investment Managers, dont elle ne saurait garantir la parfaite exactitude. La responsabilité de VEGA Investment Managers ne saurait être engagée à quelque titre que ce soit en raison des informations contenues dans le présent document. Il est rappelé qu’avant toute décision d’investissement/désinvestissement, il appartient à l’investisseur de s’assurer, auprès de ses conseils juridiques, fiscaux, financiers, comptables et tous autres professionnels compétents, que l’investissement/désinvestissement envisagé est conforme à ses besoins, au regard notamment de sa situation financière, juridique, fiscale ou comptable et de ses objectifs d’investissement. Préalablement à la souscription, nous vous invitons à prendre connaissance du document d’information clé pour l’investisseur (DICI) de ces fonds, remis par votre interlocuteur habituel.


OPCVM : quels critères pour faire son choix ?

Quel que soit le profil d’un investisseur, prudent, équilibré, ou dynamique, une large gamme d’OPCVM lui sera accessible. Tous ne se valent pas pour autant. Les comparer n’est pas toujours aisé, mais un panel de critères permet de juger tant de la qualité intrinsèque d’un fonds que de sa performance par rapport au reste du marché.

Les informations inhérentes à l’OPCVM

La performance est souvent la première information recherchée par un investisseur. Exprimée en pourcentage, elle indique le gain ou la perte du fonds sur une période déterminée. Cette donnée seule ne saurait toutefois suffire. Il est en effet nécessaire de mettre en perspective cette performance par rapport au risque encouru en investissant dans ce produit.

Premier indicateur de risque, la volatilité permet d’estimer l’amplitude de variation d’un fonds par rapport à sa moyenne, sur une période choisie. Plus l’amplitude est importante, plus le fonds est risqué. En effet, avec de fortes variations, la probabilité de perte financière est potentiellement plus élevée, surtout pour un investisseur qui se trouve dans le besoin de sortir rapidement. En revanche, ceux qui se placent dans une optique long terme peuvent supporter plus de volatilité et espérer, en retour, un rendement supérieur.

Performance et volatilité sont donc les deux piliers qui procurent un premier aperçu de la tenue d’un fonds. Le ratio de Sharpe permet de juger l’un par rapport à l’autre : il indique si la volatilité du fonds est récompensée par une performance plus élevée, ce qui doit être l’objectif recherché. Si le ratio de Sharpe est compris entre 0 et 1, cela signifie que l’OPCVM dégage un rendement supérieur à celui d’un placement sans risque, mais toutefois de manière insuffisante pour être attractif. Au-delà de 1, en revanche, la prise de risque est récompensée par une surperformance intéressante. Evidemment, tout ratio inférieur à 0 est à proscrire, puisqu’il signifie que le produit est moins rémunérateur qu’un placement sans risque.

L’autre critère couramment utilisé pour mesurer le risque est la perte maximale, ou Max Drowdown. Comme son nom l’indique, il mesure la perte maximale d’un investisseur qui aurait investi au plus haut et revendu au plus bas sur une période choisie : il s’agit du scenario du pire.

Voici pour les indicateurs chiffrés, mais qui ne seront d’aucune utilité pour connaître la philosophie du fonds d’investissement. Les gérants suivent en effet une stratégie et s’engagent d’ailleurs à la respecter. Concrètement, ils peuvent ainsi s’engager à limiter leur exposition à certains actifs, à exclure des secteurs d’activités, à en surpondérer d’autres… Autant d’informations qui figurent dans le prospectus du produit et dont la mise en application peut être vérifiée, notamment en regardant l’évolution de la composition du portefeuille et de ses expositions.

Enfin, à chaque fonds sa stratégie de sélection des actifs. Certains optent pour une sélection process-driven, qui obéit donc à une méthodologie suivie à la lettre – en théorie du moins. D’autres fonds sont discrétionnaires : le gérant est décisionnaire et choisit lui-même les actifs qu’il intègre. Avec ce système, les décisions peuvent être prises de manière très réactive, mais le succès repose sur les épaules d’un seul homme, qui peut aussi décider de partir.

Toutes ces données sont utiles pour une première appréciation du fonds, notamment en termes de risque. Mais il est impossible de s’en tenir à cela : le fonds doit en effet être étudié dans son environnement. Si un OPCVM enregistre une performance de 10 % mais que, dans le même temps, le marché a bondi de 20 %, ce qui semblait une opportunité se révèle en réalité un investissement sous-performant.

Comparer un fonds au marché peut sembler complexe, mais il existe pour cela une série d’indicateurs très facilement accessibles.

Confronter un OPCVM au marché

Comparer, tel est le maître mot pour déterminer la qualité d’un véhicule d’investissement. La chose la plus facile à comparer est la performance, à condition de bien sélectionner ses référents. Il est possible de comparer un fonds avec d’autres de la même catégorie : fonds ISR, investi sur les pays émergents, les nouvelles technologies, etc. Les indices de référence (benchmark) constituent également un bon étalon, mais il faut néanmoins veiller à ce que la composition du fonds et celle de l’indice ne divergent pas trop. L’indicateur qui évalue la performance d’un fonds par rapport à un indice est nommé l’alpha. Plus l’alpha est élevé, meilleur est le fonds par rapport à son indice. S’il est inférieur à zéro, l’OPCVM a fait moins bien que ce dernier.

Si la performance se compare, il en est de même pour la volatilité. Pour cela, il faut se pencher sur la tracking error, qui mesure l’amplitude des variations du fonds par rapport à celles de son marché. Plus la tracking error est élevée, plus le comportement entre les deux est différent. Toutefois, une tracking error importante n’est pas forcément une mauvaise chose. Cela peut aussi indiquer que le gérant mène une gestion active et peut réaliser de meilleures performances en cas de retournement du marché.

Pour savoir si un fonds amplifie ou limite les variations du marché, il existe également un indicateur : le béta. Il indique de combien le fonds varie en moyenne par rapport au marché, sur la base du chiffre 1. Un OPCVM qui affiche un béta de 1,1 est 10 % plus réactif que le marché. A l’inverse, à 0,90 %, il lui est 10 % moins réactif. Une fois encore, l’appréciation de cette valeur dépend des objectifs de l’investisseur. Un investisseur prudent préférera un fonds qui atténue les variations du marché, tandis qu’un investisseur dynamique pourra privilégier les fonds qui les amplifient.

Quels que soient les critères envisagés, l’important est de les étudier sur plusieurs échelles de temps, mais aussi d’adapter celles-ci en fonction des horizons d’investissement.

Regarder au-delà de l’OPCVM

Si l’OPCVM peut réaliser des performances supérieures ou inférieures au marché, c’est parce qu’il s’agit d’un produit géré. La qualité de l’équipe de gestion est donc une composante capitale dans sa réussite. Certains fonds ont des gérants « star » dont le succès est connu sur les marchés, mais d’autres ont moins de visibilité. Des organismes de notation, comme par exemple Morningstar, évaluent la qualité des gérants, en se basant sur leur expérience, les outils à leur disposition, leur charge de travail ou encore la structure de leur rémunération.

L’équipe de gérants fait partie d’une société de gestion, dont la solidité doit également être questionnée. Structure financière, capacité à durer, nombre de collaborateurs, durée moyenne de leur présence sont autant d’éléments qui indiquent s’il est raisonnable de confier son capital à la société.

Enfin, il est un dernier élément qui a le pouvoir d’influencer la décision des investisseurs : les frais de gestion. Ceux-ci varient en fonction du type de gestion menée ; plus la gestion est active, plus élevés seront les frais. Néanmoins, il peut exister d’importants écarts entre des fonds de même type et entre les sociétés de gestion. Les frais sont à envisager au regard de la performance, car ils viennent grever celle-ci.

Pour établir la qualité d’un OPCVM, la première approche consiste à comprendre sa stratégie d’investissement et voir dans quelle mesure elle correspond aux objectifs de l’investisseur. Puis, pour juger de l’efficacité de cette stratégie, la performance du fonds et son profil de risque doivent être envisagés au regard de ceux du marché. Ces résultats seront étudiés en fonction du profil de l’investisseur. Un fonds idéal pour un investisseur qui dispose d’un horizon d’investissement court terme ne le sera sans doute pas pour un investisseur de long terme. Outre la seule performance, il est également important de bâtir son investissement sur la confiance, tant envers les gérants qu’envers la société de gestion.


Le mode de gestion, choix clé de votre assurance vie

A la souscription d’un contrat d’assurance vie multisupport, plusieurs types de gestion sont proposés à l’assuré, allant de la plus grande liberté dans ses allocations à une délégation totale de ses choix. Quelle formule choisir en fonction de son désir d’implication, mais aussi de son profil ?

Un contrat d’assurance vie multisupport présente un avantage : pouvoir diversifier ses placements. Il met à disposition de l’assuré toute une gamme de supports en unités de compte, reposant par exemple sur des Sicav, des FCP (fonds communs de placement), des SCPI (société civile de placement immobilier), EMTN, Private Equity…

Ces produits diversifiés permettent d’espérer un rendement supérieur, mais ne garantissent pas le capital investi. Il demeure néanmoins possible de sécuriser une part de son épargne, en la dirigeant vers des placements garantis, sur les traditionnels fonds en euros.

La construction du portefeuille, entre solutions à capital garanti ou non, puis les arbitrages entre les différents supports, en fonction de leur performance, auront un impact important sur le rendement comme sur le profil de risque. Pour une meilleure efficacité, un contrat d’assurance vie multisupport doit donc s’accompagner d’une gestion active.

Prendre personnellement en charge la gestion de son portefeuille est bien évidemment possible. Toutefois, la gestion libre demande une forte réactivité et de très bonnes connaissances des marchés financiers, au risque sinon d’enregistrer des pertes. Les assurés qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement de la part de professionnels disposent, quant à eux, de plusieurs opportunités.

 

Conserver son pouvoir de décision avec la gestion conseillée

Il est possible de demeurer maître de ses choix d’investissement tout en profitant de conseils avertis, en optant pour la gestion conseillée. Un professionnel de la finance adresse régulièrement des recommandations d’investissement à l’assuré, afin d’orienter son épargne vers différents supports, en fonction des évolutions du marché. L’épargnant demeure libre de les appliquer ou non.

Une telle liberté exige, en contrepartie, une grande implication de la part de l’assuré, qui doit demeurer réactif face aux informations reçues. Il est également recommandé d’avoir de solides connaissances financières, afin d’être capable d’apprécier et de mesurer les implications des conseils fournis.

 

Faire confiance à son profil avec la gestion profilée

Formule très répandue, la gestion profilée apporte à l’assuré une grande sérénité. En fonction des objectifs d’investissement et du profil de risque de l’épargnant, le gérant détermine la composition du portefeuille, décide des allocations à effectuer entre les différents types de supports disponibles. Ensuite, c’est également le professionnel de la finance qui effectuera des arbitrages au sein de ce portefeuille, en fonction des fluctuations des marchés. La gestion profilée n’est cependant pas une gestion sur-mesure : les décisions sont prises en fonction du profil de l’investisseur et appliquées, dans l’ensemble, à tous les portefeuilles de profil similaire.

Cette formule, à faibles frais, permet de se décharger totalement de la gestion de son épargne, tout en profitant du savoir-faire de professionnels.

 

Être au cœur des stratégies d’experts avec la gestion sous mandat

La gestion sous mandat, ou encore appelée déléguée, permet de bénéficier de l’expertise d’un spécialiste de la gestion d’actifs, à qui l’assureur délègue la gestion du portefeuille de l’assuré. Les gérants, appartenant aux plus prestigieux établissements de gestion d’actifs, prennent en charge l’allocation de l’épargne entre divers supports puis effectuent des arbitrages, afin d’anticiper ou de s’adapter aux évolutions des marchés financiers. Leur savoir-faire et leur réactivité accrue, ainsi que le nombre important de supports auxquels ils ont accès, ont pour objectif d’apporter un rendement plus élevé en période de hausse des marchés, mais de limiter les pertes en cas de retournement.

Une fois encore, il ne s’agit pas d’une gestion totalement personnalisée, car les gérants appliquent leur stratégie à l’ensemble des portefeuilles de même profil.

Ce type de gestion s’accompagne de frais plus élevés et demeure parfois réservé aux contrats dont la valorisation atteint un seuil minimum.

 

Le profil de l’assuré, pilier de chaque gestion

Ces différents types de gestion présentent un point commun : tous sont élaborés sur la base du profil de l’investisseur. Celui-ci doit être établi par l’assureur ou le conseiller financier lors de la souscription du contrat d’assurance vie. Il s’appuie notamment sur les objectifs de rendement de l’épargnant, combinés à son appétence au risque, son horizon d’investissement et ses connaissances financières.

Chaque épargnant, que son profil soit prudent, équilibré, dynamique ou offensif, demeure libre de choisir son mode de gestion. Néanmoins, le conseiller financier sera en mesure de le guider vers la solution la plus à même de remplir ses objectifs. Un choix sans engagement définitif, puisqu’il est possible de changer de style de gestion en cours de contrat.

Le rôle des banquiers privés de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes est d’aider les investisseurs à déterminer au mieux leur appétence au risque, sans se faire aveugler par les perspectives de rendement. Les banquiers privés seront également présent tout au long de la période d’investissement, afin de s’assurer que les investisseurs puissent tenir leurs objectifs, notamment en termes d’horizon de placement, et ainsi d’affronter sereinement les périodes de turbulences. Il s’agit véritablement d’un accompagnement personnalisé, car chaque banquier privé de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes dispose d’un portefeuille concentré d’environ 50 clients et connaît individuellement leurs profils et attentes.


Edito Novembre 2018

Offrir un accompagnement haut de gamme, sur mesure et personnalisé aux dirigeants de PME et aux familles dont le patrimoine est constitué depuis plusieurs générations : telle est l’ambition de la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Découvrez l’édito de Loic Dizet, banquier privé à La Rochelle.

Au cours de ces dernières années, les investisseurs ont dû faire face à une chute du rendement de leurs placements sur les produits d’épargne réglementés. L’assurance vie a un temps fait office de solution de repli, mais l’effritement de sa rentabilité, avec un taux moyen de 1,5 % sur les fonds en euros, lui a fait perdre son attractivité. Quelles solutions s’offrent alors maintenant aux investisseurs ?

La réponse ne réside pas tant dans un actif ou un produit spécifique que dans la stratégie à adopter en matière d’allocation. Sur les marchés financiers, l’information n’a jamais circulé aussi rapidement et les critères traditionnels de valorisation des actifs ne suffisent plus pour expliquer les mouvements. Les événements géopolitiques, tels que le Brexit, le budget italien ou les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, influencent fortement les décisions des investisseurs institutionnels. Sans compter que leur aversion au risque perturbe les marchés financiers, qui n’affichent pas, depuis deux ans, de performances à la hauteur des bons résultats des entreprises.

Préserver son rendement, se protéger en cas de retournement de cycle, telle doit désormais être la priorité des investisseurs. Pour cela, la solution réside dans une diversification des placements. Seule la diversification permet d’obtenir un rendement en adéquation avec le risque pris. Depuis 2008, nous avons déjà dû affronter trois crises financières : le rythme des chocs s’accélère et un portefeuille composé d’actifs décorrélés apportera une protection au cours des années à venir.

Les investisseurs devront également apprendre à se protéger d’eux-mêmes, à ne pas céder à l’inquiétude face aux mouvements des marchés. Notre rôle, en tant que banquier privé, sera plus que jamais de les accompagner pour affronter les turbulences et procéder aux arbitrages nécessaires pour leur offrir des portefeuilles au profil de risque en adéquation avec leurs besoins.

Alors quel mode de gestion choisir pour son assurance-vie ? Quels indicateurs prendre en compte lors du choix des fonds d’investissement ? Autant de questions auxquelles nous allons nous attacher à répondre.