
Vous prendrez bien un peu de Private Equity ?
Historiquement réservé à une clientèle institutionnelle ou fortunée, le private equity consiste à investir dans des entreprises non cotées, en passant via des fonds spécialisés. Contrairement aux idées reçues, le private equity n’est pas plus risqué que les actions cotées. La véritable différence tient à la liquidité du placement : à l’inverse des actions cotées, la liquidité des fonds de private equity est faible. Ce qui n’empêche pas ce placement de connaître aujourd’hui un engouement sans précèdent.
Pourquoi adopter une approche ESG ?
Pour sélectionner leurs valeurs, certains fonds ont intégré dans leurs critères l’analyse des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des entreprises.
Ce type de placement vise à concilier performance économique et impact social et environnemental. Il contribue ainsi à financer les entreprises et les entités publiques qui favorisent le développement durable, quel que soit le secteur d’activité.
L’objectif est double. D’une part, une analyse fine des risques ESG permet de sélectionner des entreprises qui présentent moins de risques et donc d’espérer une meilleure performance pour le portefeuille.
D’autre part, cette approche permet aux gérants d’influencer la gouvernance et le comportement des acteurs. Grâce à leur gestion ESG, ils favorisent une économie responsable. Une philosophie d’investissement qui séduit de plus en plus. A l’échelle mondiale, sept investisseurs sur dix souhaitent que leurs investissements reflètent leurs valeurs personnelles et une proportion identique juge qu’il est important que leurs investissements aient un impact social positif.
Faut-il miser sur les fonds « disruptifs » ?
Uberisation, digitalisation, e-commerce, transition énergétique, vieillissement de la population… Autant de tendances qui agissent sur le long terme, mais qui bouleversent aujourd’hui les marchés existants ou en créent de nouveaux. Ces derniers se caractérisent généralement par l’apparition d’un produit ou d’un service plus rapide, plus simple, parfois moins cher. On appelle cela la disruption.
Ce phénomène est évidemment porteur d’opportunités pour un investisseur, mais aussi de risques nouveaux. C’est pourquoi l’analyse d’un gérant, son savoir-faire et ses convictions sont essentiels pour bâtir un portefeuille de valeurs disruptives.
Faut-il changer de méthode ?
La sélection de valeurs reposera toujours en partie, comme cela a été le cas jusqu’à présent, sur le calcul de ratios et l’analyse d’indicateurs économiques. En revanche, la vitesse des retournements de cycle, l’émergence de nouveaux risques ainsi que la rapidité de circulation de l’information rendent les prises de décision plus complexes. Face à de telles évolutions, la gestion des actifs financiers semble plus que jamais requérir de l’accompagnement.