L’actualité de la Bourse et du trading – Juin 2017

Indices boursiers, évolution des cours de matières premières et des devises, analyses de marchés. Retrouvez toutes les informations qui font l’actualité de la Bourse et du trading sur le 2e trimestre 2017. Des données économiques et financières décryptées par Jean-Jacques Friedman, Directeur des Investissements chez VEGA Investment Managers, qui vous livre également ses convictions et ses anticipations. Un tour d’horizon du marché indispensable pour tous les investisseurs.

« Sur le dernier trimestre, c’est encore l’actualité politique qui a dominé des deux côtés de l’Atlantique. Du côté américain, il y a eu tout d’abord un revirement de position quant à l’attitude des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine qui n’accuse plus cette dernière de manipulation sur les changes. De même, l’attaque américaine en Syrie a été perçue comme un signe que les Etats-Unis ne délaissaient pas le champ des affaires internationales, ce qui a été accueilli positivement par les investisseurs. En Grande-Bretagne, Theresa May a décidé d’organiser des élections législatives anticipées ; l’Europe affiche un front uni face à elle et semble lui imposer ainsi en quelque sorte un « hard brexit ».

 

Rebond important des marchés européens

Ceci nous amène directement à l’élection française et à la question de la modification de la perception de l’Europe. Le résultat des élections au premier tour a clôturé le suspense et a offert un rebond important des marchés européens qui gagnent plus de 10% depuis le début d’année. Cette hausse des marchés reflète à peine l’amélioration des résultats qui seront enregistrés en 2017.
Le risque politique français était d’ailleurs perçu très différemment entre investisseurs internationaux et domestiques, et c’est l’évènement « Penelopegate » qui a finalement repoussé l’amélioration de cette perception de la situation française.

Au-delà de la réussite de cette dynamique en France, et d’une sortie de l’enlisement européen, notamment au travers du retour du moteur franco-allemand mis en avant depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron bénéficiera d’un contexte économique bien meilleur que celui de son prédécesseur. Tout d’abord, du fait de l’extrême faiblesse des taux d’intérêt, la question de l’assainissement budgétaire – qui avait notamment entraîné les hausses d’impôt du précédent mandat – ne se pose plus dans les même termes. Ensuite, la zone euro connait une amélioration sensible de la situation de l’emploi, avec une baisse de 2,5% en trois ans. Et enfin, le retard accumulé entre production réelle et croissance potentielle en France au cours des dernières années, conduit à un rattrapage qui permet à un organisme comme l’OCDE d’anticiper une croissance moyenne annuelle de l’ordre de 1,7% pour les cinq prochaines années.

 

Une perception différente autour de l’Europe politique

Les publications des entreprises confirment largement cette amélioration. La question que nous posions en ce début d’année était de savoir si l’élément politique, qui avait été considéré du côté européen comme un risque et un handicap depuis plusieurs années, ne pourrait pas au contraire constituer une opportunité pour 2017. La question d’une Europe à plusieurs vitesses et la résolution rapide des derniers épisodes grecs constituent des premiers indices aux yeux d’investisseurs anglo-saxons totalement absents de nos marchés. Au cours des dernières semaines, plusieurs éléments sont venus confirmer la différence de perception autour de l’Europe politique. Il y a eu bien sûr la large victoire d’Emmanuel Macron, avec une probabilité élevée qu’une majorité au parlement soit remportée par son parti. Le couple franco-allemand est remis en marché et il faut également souligner le fait que l’Italie pourrait peut-être rejoindre ce moteur avec Matteo Renzi qui suggère une gestion politique forte, c’est-à-dire que les élections italiennes aient lieu en même temps que les élections allemandes le 24 septembre prochain. Il y a enfin le fait que l’Union Européenne apparaît unie face au Brexit, avec une feuille de route claire du Commissaire européen Michel Barnier démontrant que les 27 pays européens font preuve d’une union sans faille.

 

Une progression possible des taux en 2017

En termes de politique monétaire, le cadre reste le même avec une Fed qui a confirmé que la hausse des taux allait probablement continuer en 2017, du fait de sa confiance dans l’économie américaine malgré quelques signes de faiblesse récemment observés. Deux hausses sont attendues aux Etats-Unis. Du côté européen, Monsieur Contancio, vice Président de la BCE, a déclaré qu’une politique accommodante pour une période prolongée est moins risquée qu’un retrait prématuré de la stimulation monétaire. Un message on ne peut plus clair donc sur la poursuite de la politique de la BCE.
Comme nous l’indiquions dans le flash info au lendemain des élections, la hausse des indices européens dans ce contexte n’a pas entamé le potentiel d’amélioration économique sur les prochaines années en France et en Europe, qui pourra se développer si le cycle de croissance américain débuté il y a huit ans ne s’achève pas et si les déséquilibres chinois liés à l’endettement sont bien gérés. Ces deux points constituent les risques de ce scénario, mais les investisseurs considèrent à horizon de quelques trimestres qu’il est trop tôt pour que ces deux risques se matérialisent. »

 

Le présent document a un caractère purement informatif. Il ne saurait constituer un conseil en investissement ni une quelconque recommandation personnalisée. Il a été réalisé sur la base de données financières et/ou conjoncturelles valables à un instant donné et émanant de sources extérieures à VEGA Investment Managers, dont elle ne saurait garantir la parfaite exactitude. La responsabilité de VEGA Investment Managers ne saurait être engagée à quelque titre que ce soit en raison des informations contenues dans le présent document. Il est rappelé qu’avant toute décision d’investissement/désinvestissement, il appartient à l’investisseur de s’assurer, auprès de ses conseils juridiques, fiscaux, financiers, comptables et tous autres professionnels compétents, que l’investissement/désinvestissement envisagé est conforme à ses besoins, au regard notamment de sa situation financière, juridique, fiscale ou comptable et de ses objectifs d’investissement. Préalablement à la souscription, nous vous invitons à prendre connaissance du document d’information clé pour l’investisseur (DICI) de ces fonds, remis par votre interlocuteur habituel.


Deuxième rencontre du Cercle des Investisseurs

Crée et lancé par La Banque Privée de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes, le Cercle des Investisseurs vous accompagne et vous conseille sur vos choix d’investissements dans des sociétés non cotées. Avocats, banquiers privés et fonds d’investissement répondront à vos questions et partageront avec vous leurs propres expériences.

La deuxième réunion du cercle des Investisseurs sur Bordeaux se tiendra le jeudi 06 juillet, sur invitation. 


Trophée Banque Privée au Golf Bordelais

Pour la deuxième année consécutive, la Banque Privée organise son Trophée de golf au Golf Bordelais. Cet événement privé sera réservé aux membres du Golf Bordelais ainsi qu’aux clients et prospects invités par la Banque Privée.

Les compétiteurs se mesureront sur le parcours de 18 trous selon une formule de jeu innovante. Ce moment de rencontre et de convivialité se prolongera par un cocktail dinatoire et une remise des prix récompensant les meilleurs golfeurs.


Les agrégateurs de comptes et nouveaux moyens de paiement

Les Fintech, nouveaux acteurs de la finance, invitent les banques à repenser leur modèle et l’ensemble des processus bancaires. Cette nouvelle économie digitale propose aux consommateurs des offres innovantes : moyens de paiement différents, monnaies virtuelles ou encore applications de gestion budgétaire. Panorama de ces nouvelles solutions…

 

Plus de services avec les agrégateurs de comptes

Accessibles en ligne, les agrégateurs de comptes bancaires présentent en un seul outil la possibilité de gérer plusieurs comptes issus de banques différentes. Transparentes et faciles d’utilisation, ces applications séduisent de plus en plus de consommateurs.
Véritable logiciel de gestion de budget, l’agrégateur de comptes offre de plus en plus de services : vision de ses dépenses, alertes sur son solde, propositions d’offres concurrentielles, etc.
La Caisse d’Épargne propose ainsi BANXO. Entièrement sécurisées, ses fonctionnalités permettent de ventiler les opérations en différentes catégories prédéfinies et de regrouper les comptes des neuf plus grands groupes bancaires français.
D’autres fonctions répondent aux nouvelles attentes des clients comme la possibilité d’activer ou de désactiver sa carte bancaire pour les paiements en ligne, ou encore le retrait d’argent par SMS de 20 à 100 €. L’application s’ouvre aussi à l’assurance pour gérer contrat, sinistre, etc.


Payer sans contact : que des avantages

Après la carte bancaire sans contact, le Groupe BPCE s’est imposé comme le pionnier du paiement sans contact en France, en proposant à ses clients dès 2016 la liberté de payer avec son Iphone, son Ipad ou son Apple Watch. Rapide et pratique, l’application Apple Pay permet de régler ses achats en quelques secondes et de manière sécurisée. Elle utilise le procédé d’identification des empreintes digitales du téléphone ou de la tablette pour authentifier l’utilisateur et réaliser des achats chez les commerçants ou sur Internet : il suffit de poser son doigt !
Depuis peu, avec Paylib, le Groupe BPCE élargit son offre aux utilisateurs de smartphones Android.
Le Groupe BPCE est ainsi le premier à proposer une solution de paiement mobile universelle, quel que soit son smartphone.


Les monnaies virtuelles : quels impacts sur les banques ?

Le bitcoin est une monnaie virtuelle cryptée, sans émission physique, qui circule sur un réseau. Sans intermédiaire ni frontière, les coûts de transactions sont très faibles. Le paiement est rapide, infalsifiable et la décentralisation du système le rend sûr, car inattaquable.
Le concept de monnaie « virtuelle » semble cependant représenter une barrière culturelle pour nombre de personnes. Acheter et manipuler des bitcoins peut également paraître complexe. Autre écueil, le bitcoin reste une monnaie non régulée, particulièrement volatile et garantie par aucun système.
Si le bitcoin ne menace pas le système bancaire, il le force à se renouveler vers des solutions plus opérantes.


Les Fintech, nouveaux acteurs de l’industrie financière

La révolution digitale, avec l’influence croissante des médias sociaux et l’émergence de nouveaux modes de consommation, a vu la création de business modèles innovants.
De nombreuses startups proposent ainsi une offre bancaire renouvelée qui bouleverse les codes et les habitudes. Alors, les Fintech représentent-elles une menace ou une opportunité pour les banques dites « traditionnelles » ?

 

Nouveaux modèles, nouveaux usages

Le terme Fintech est la contraction de finance et technologie. Autrement dit, les Fintech déploient des technologies innovantes au service des activités financières. Cet univers porte essentiellement sur le financement participatif (crowdfunding), le paiement (mobile et à distance), la gestion d’actifs ou de trésorerie, la monnaie virtuelle ou encore les insurtech (assurances).
Leur point commun est de présenter un nouveau modèle de relation client centré sur les besoins avec des solutions rapides et plus accessibles.
En proposant une meilleure expérience à leur utilisateur, elles séduisent un nombre croissant de consommateurs, à commencer par « la génération Y » qui utilise abondamment smartphones et services en ligne.

 

Quels risques pour les banques ?

Les Fintech ont prouvé qu’elles faisaient désormais partie intégrante du tissu économique. En captant une partie de leurs revenus, elles peuvent apparaître comme une menace pour les banques. Certes, plusieurs innovations modifient les pratiques commerciales avec, par exemple, des opérations bancaires « simples » améliorées et optimisées. Il n’en demeure pas moins que la relation directe entre un banquier et son client reste l’atout majeur des banques. Le conseil, la prise en charge de situations particulières, les solutions sur-mesure… autant de bénéfices pour lesquels les acteurs de la Fintech n’ont pas démontré leur supériorité.
Si les Fintech ont bel et bien changé les habitudes, il s’agit bien souvent de services complémentaires à l’offre traditionnelle, des innovations qui poussent les banques à s’adapter…

 

Le Groupe BPCE précurseur

En réalité, les Fintech représentent un challenge pour les banques qui doivent repenser leur modèle et prendre en compte cette transformation numérique en conservant leurs atouts et leurs spécificités. Ces nouvelles ressources sont l’opportunité pour les banques d’améliorer leurs services en alliant le meilleur de l’humain et du digital.
Fer de lance dans l’intégration de technologies innovantes, le Groupe BPCE en a parfaitement compris les enjeux. C’est ainsi qu’il a développé S-MONEY, la première solution bancaire de paiement par monnaie électronique. Elle facilite le quotidien de ses clients qui, depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, peuvent payer, recevoir, transférer de l’argent gratuitement.
Le rapprochement des banques avec les Fintech apparaît sans nul doute comme une complémentarité favorable à chacun des acteurs.

 

L’alliance Caisse d’Épargne / Fintech : duo gagnant au service des clients

La Caisse d’Épargne a depuis longtemps perçu les synergies positives que pouvaient apporter les Fintech et s’est toujours attachée à améliorer les pratiques et la satisfaction de ses clients.
Elle propose notamment pour ses clients donateurs ou mécènes Espace Dons, une plateforme digitale pour collecter des dons en ligne au profit d’associations.
Avec Banxo, une application de gestion bancaire pratique et sécurisée, ses clients pilotent leurs comptes Caisse d’Épargne, mais consultent aussi leurs comptes détenus dans d’autres établissements pour une vision globale.

Au quotidien et de façon de plus en plus efficace, les Fintechs accompagnent les gestionnaires patrimoniaux et les banquiers privés dans la relation client. En apportant des outils novateurs, elles améliorent l’expérience du client au sein de la Banque privée.


La signature électronique, incontournable en agence et à distance

À l’heure de la dématérialisation, la signature électronique, ou signature numérique, est devenue un outil indispensable tant elle présente d’avantages. Simple, rapide, économique, et parfaitement fiable en garantissant l’identité du signataire et l’intégrité du document signé, la signature électronique, apparue dans les années 2000, poursuit sa généralisation.

Aussi fiable que la signature manuscrite… voire plus

La signature est un acte courant du quotidien. Dans sa version manuscrite « papier », sa définition juridique correspond à l’article 1367 du code civil : « La signature nécessaire à la perfection d’un acte juridique identifie celui qui l’appose. Elle manifeste le consentement des parties aux obligations qui découlent de cet acte. (…) »
Sa version numérique possède la même valeur légale et son cadre avait été complété par la directive européenne du 13 décembre 1999. Le Règlement « eIDAS »1 qui renforce la confiance dans les transactions électroniques est venu abroger cette directive afin de proposer un cadre plus harmonisé et sécurisé depuis le 1er juillet 2016.

Concept étranger à sa version manuscrite, la signature numérique présente ainsi trois niveaux de sécurité (norme ETSI)2, en plus d’un premier qui ne nécessite pas d’enregistrement :
– Le niveau 1 correspond à une sécurisation par simple e-mail et pour laquelle le certificat n’est pas obligatoire, car l’identité n’est pas critique (services basiques : abonnements, complémentaires santé…).
– Le niveau 2 garantit l’identification par une preuve d’identité (ex. : photocopie de carte d’identité). Il s’applique à des services pour lesquels l’identité et l’intégrité sont importantes (ex. : ouverture de compte bancaire, crédits à la consommation, produits financiers…).
– Le niveau 3 nécessite la présence physique du demandeur, c’est-à-dire une signature en face à face. Ce niveau est requis dans les cas où les risques de contestation sont élevés (ex. : contrat d’assurance vie, prévoyance, obsèques…).
– Le niveau 4 est identique au niveau 3 dans les exigences d’intégrité, d’identité et de traçabilité, mais il est renforcé par le stockage sur un support physique cryptographique (clef USB ou carte à puce) que la législation peut imposer (ex. : actes notariés, signatures d’huissiers, expertises comptables…).

 

Quelles technologies en jeu ?

Parfaitement encadré sur le plan juridique, le principe de la signature électronique repose sur un procédé cryptographique qui ne représente pas une simple image de signature manuscrite, mais un code sous la forme d’une suite de nombres. Ce dispositif assimile la signature à une empreinte numérique, doublé d’une certification de la date, sorte d’horodatage ; le document est ainsi encodé, sécurisé et incontestable.
Pour mettre en place un système de signature électronique absolument sécurisé, les entreprises doivent disposer d’un certificat. Ce logiciel distribué par des Prestataires de Service de Certification (PSC) ou des Tiers de confiance permet de valider le lien entre une signature électronique et son signataire.

 

Davantage de temps pour le conseil

Indissociable du phénomène de dématérialisation, la signature numérique en possède tous les atouts. Concrètement, les avantages sont évidemment financiers avec à la clé une baisse de la consommation de papier et d’encre, moins de frais de mise sous pli et postaux, une diminution des coûts d’archivage papier.
Cependant, le principal argument à souligner est le temps gagné au profit de la relation client. La productivité est meilleure en raison du raccourcissement des délais de traitement des dossiers dû à la dématérialisation, la possibilité de conclure un contrat à distance – envoyé par e-mail ou flux numérique – qui diminue le nombre de déplacements. Le digital n’exclut pas le soutien et la vérification des opérations par le gestionnaire patrimonial, interlocuteur expert et privilégié au service du client.
L’expérience montre que les clients Banque Privée sont majoritairement satisfaits du confort, de la fluidité et de la sécurisation des opérations ainsi traitées.

 

En agence ou à distance, la Caisse d’Épargne simplifie vos opérations

Pour toujours plus de rapidité et d’innovation dans les opérations bancaires, la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s’équipe de tablettes pour proposer la signature électronique en agence. Les opérations courantes et les contrats peuvent être lus, consultés et signés électroniquement en toute sécurité avec à la clé une version au format numérique pour un archivage plus simple. La signature électronique en agence soutient en parallèle un objectif écoresponsable : le « zéro papier ».
Avec la signature électronique, la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes offre aussi la possibilité à ses clients de souscrire un produit ou un service sans avoir à se déplacer. Produits d’épargne, crédits à la consommation, assurances… un espace sécurisé en ligne permet de signer électroniquement, en un clic (via un code unique reçu par SMS) les contrats souhaités. Les documents signés sont ensuite envoyés par mail au client.
La mise en place est simple : il faut être majeur, client de la Caisse d’Épargne, détenir un numéro de portable et une adresse mail valides.
Prochainement, la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes mettra à disposition de ses clients une plateforme leur permettant d’effectuer les opérations liées à la souscription et à la gestion de leurs contrats d’assurance vie, de manière autonome et en toute sécurité.

1 Electronic Identification and Signature
2 European Telecommunications Standards Institute


Edito juin 2017

Offrir un accompagnement haut de gamme, sur mesure et personnalisé aux dirigeants de PME et aux familles dont le patrimoine est constitué depuis plusieurs générations… Telle est l’ambition de la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Découvrez l’édito d’Emmanuelle Rebaï.

À l’ère du digital, une Banque Privée multiconnectée

Simples et efficaces, les technologies digitales sont largement entrées dans les usages et les démarches de tous les jours. La Banque Privée Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes s’inscrit dans cette révolution numérique par l’intermédiaire notamment de ses gestionnaires patrimoniaux, point d’entrée de la relation bancaire au quotidien.

Emmanuelle Rebaï, gestionnaire patrimoniale, explique comment les solutions numériques se sont avantageusement intégrées à sa profession. « À la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, nous nous appuyons sur les outils digitaux afin d’être disponibles pour l’accompagnement et le conseil aux clients. D’un côté, ces outils font gagner un temps précieux à nos clients, de l’autre, ils nous permettent d’avoir une réactivité et une efficacité accrues. Le numérique est devenu un allié incontournable pour améliorer nos services et tisser des liens pérennes avec nos clients. »

La Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes se démarque ainsi par sa disponibilité et son efficacité grâce aux outils numériques qui lui permettent de multiplier les canaux de communication (mail, SMS, visioconférence, etc.).

Les gestionnaires patrimoniaux déploient ainsi leur expertise en s’appuyant sur ces technologies numériques pour les besoins bancaires de leurs clients au quotidien. Par exemple, la signature électronique se généralise pour simplifier les démarches, en toute sécurité, tant pour les besoins de financement que pour les solutions d’épargne bancaires ou les assurances du patrimoine et la protection de la famille.

« Nous tirons constamment profit du digital pour améliorer notre relation client et proposer des produits toujours plus innovants. », conclut Emmanuelle Rebaï.

Découvrez dans cette Newsletter comment la Banque Privée de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes a su intégrer les multiples avantages des outils digitaux pour rendre l’expérience digitale client simple et efficace.


Entretien Odile Truptil

Odile Truptil, Digital Champion et Directrice Organisation Process à la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes

Quelles sont les grandes lignes de la stratégie digitale du Groupe BPCE ?1

Odile Truptil : Dans un contexte de révolution numérique, l’impact des nouvelles technologies sur nos métiers de banque et d’assurance appelle un plan d’action digital ambitieux, au bénéfice tant de nos clients que de nos équipes.
Yves Tyrode, ex-directeur général du numérique de la SNCF, a rejoint le Groupe BPCE en octobre 2016 pour occuper les fonctions de Chief Digital Officer. En tant que membre du Comité de Direction Générale du Groupe BPCE, il pilote, auprès de François Pérol, Président du Directoire, la transformation digitale du Groupe.

Le Groupe BPCE dispose d’atouts forts dans cette transformation en cours avec notamment 75 % de clients abonnés à la banque en ligne à fin 2016, 100 000 signatures électroniques par jour ou encore 9 millions de téléchargements des applications bancaires des réseaux du Groupe.

L’ambition du Groupe est de satisfaire ses clients et ses salariés d’aujourd’hui et de demain en mettant en œuvre les meilleurs standards du digital pour construire la banque et l’assurance du futur. Ainsi le Groupe BPCE est déjà passé à l’offensive sur le numérique par la digitalisation progressive des process, mais aussi par l’acquisition de nouveaux acteurs (la banque mobile Fidor, la cagnotte en ligne Le Pot Commun ou les paiements S-Money) et par le développement de coopérations avec Apple pour le paiement mobile ou Happy Capital pour le crowdfunding qui lui apportent un socle solide.

En pratique, l’ambition digitale du Groupe BPCE repose sur un leitmotiv et trois axes :
« Faire simple » pour nos clients en améliorant la proximité (qui n’est pas contradictoire avec le digital), avec une meilleure qualité de service et davantage de conseil et d’expertise. L’objectif est de développer la satisfaction de nos clients.
« Faire simple » pour nos collaborateurs avec un plan d’excellence opérationnelle visant à faciliter l’activité et améliorer la structure du Groupe pour booster la performance de nos collaborateurs.
« Faire simple » pour nos communautés partenaires (start-up, écoles, etc.) avec des projets qui favorisent notre ouverture et apportent les solutions de demain.

Des moyens importants sont alloués à Yves Tyrode et son équipe pour concrétiser ces ambitions (750 millions d’euros seront investis d’ici 2020).

 

Pouvez-vous nous dire ce qu’est un Digital Champion et quel est son rôle au sein de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes et du groupe BPCE ?

Odile Truptil : Un Digital Champion est le relais de la Direction Digitale dans chaque établissement du Groupe. J’appartiens donc à une communauté de 42 Digital Champions animée par la Direction de la Transformation Digitale du Groupe BPCE.
Concrètement, la mutation numérique concerne les produits et services destinés aux clients, mais aussi les organisations. Nous avons ainsi la mission de proposer et piloter la conversion digitale, d’assurer en région la connexion à l’écosystème digital, et, en parallèle, de développer et diffuser la « culture numérique » au sein des équipes.

 

Quelles évolutions majeures digitales sont à venir pour nos clients dont les clients de la Banque Privée ?

Odile Truptil : Le plan digital du Groupe BPCE sera mis en œuvre à travers des saisons de 6 mois. Chaque saison verra le lancement de plusieurs projets numériques. L’objectif de ce séquençage est de transformer rapidement les ambitions affichées en réalités pour nos clients, nos collaborateurs et nos communautés partenaires.

Les premières réalisations de la « saison 1 » seront visibles par nos clients sur l’application mobile qui changera d’ergonomie. L’accès, la connexion et la navigation seront simplifiés, de nouveaux services faciles et mobiles seront mis en place et la souscription digitale sera étendue. Par exemple :
– Le pilotage de sa carte de paiement sera possible depuis son Smartphone (opposition, blocage des achats Internet, blocage des transactions à l’étranger, consultation du plafond).
– La prise de rendez-vous avec son conseiller sera opérationnelle depuis son Smartphone.
– L’ajout d’un compte bénéficiaire sera instantané, avec la possibilité d’effectuer des virements permanents.
– D’autres services à distance apparaîtront progressivement comme l’entrée en relation en moins de 5 minutes ou la souscription digitale d’un crédit immobilier, d’un crédit consommation, l’obtention d’une enveloppe de financement permettant de réaliser en ligne un financement (crédit ou crédit-bail).

En conclusion, la révolution digitale représente une opportunité à saisir pour réinventer nos métiers de la banque et de l’assurance, changer de dimension tout en restant un métier de relation. C’est pourquoi notre objectif principal demeure la satisfaction de nos clients. Nous veillons à l’améliorer en leur apportant notamment toujours plus de proximité avec des outils numériques de plus en plus performants.

1 Groupe BPCE : 2ème groupe bancaire en France constitué de deux grands réseaux coopératifs, Banque Populaire et Caisse d’Epargne, et leurs filiales.