Il y a 6 années

Brexit, French Bashing, 2016 : Annus horribilis ?

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Alors plus « onde de choc » que véritable « choc » le Brexit ?

L’impact négatif attendu sur l’économie britannique avec une forte chute de l’investissement privé est, à court terme contrebalancé par une intervention immédiate de la banque Centrale d’Angleterre.

A ce stade, il n’y a pas de remise en cause de la dynamique économique actuelle en zone euro.

Mais n’oublions pas qu’à ce jour, le gouvernement britannique n’a toujours pas invoqué le fameux article 50 du traité de Lisbonne*. Le premier ministre britannique, Theresa MAY, indique qu’elle devrait lancer ce processus d’ici le mois de mars 2017.

Le rôle de la gouvernance européenne d’une part et des banques centrales d’autre part scellera l’impact économique de cette décision.


Vive la France ?

Alors que le « French Bashing » est à la mode, une bonne nouvelle : Les indicateurs économiques nous montrent peut-être la lumière au bout du tunnel.

– Le coût du travail dans l’industrie passe en dessous de celui de l’Allemagne ou de l’Italie, mais reste au- dessus de l’Espagne,
– Les profits des entreprises après impôt augmentent,
– L’investissement dans les PME repart.


2016 : Annus horribilis ?

L’année 2016 est-elle, à ce stade, une si mauvaise année ? Quelques éléments d’appréciation :
– L’évolution des marchés actions est assez disparate depuis le début de l’année selon les zones(+4% pour le DowJones, +9.97% pour le FTSE 100 à fin septembre vs -8.69% pour l’Eurostoxx50 et -13.58% pour le NIKKEI),
– Le Marché des dettes souveraines est globalement en hausse,
– L’économie chinoise en pleine transformation (développement de la demande interne), le taux de croissance de son PIB est attendu en légère baisse par rapport à 2015,
– Le Prix du baril de pétrole est bas, mais il se maintient à un niveau permettant l’équilibre économique de nombreux pays producteurs (OPEP et US),
– La croissance européenne est résiliente malgré le décrochage des marchés en début d’année, le Brexit, les risques d’attentat…

Mais des échéances politiques importantes à venir, pourraient aggraver cette fin d’année 2016 : Suite du Brexit, Victoire de Donald TRUMP…

Alors 2016 : ANNUS HORRIBILIS ? Le résultat des échéances des mois à venir sera crucial…

 

* Article 50
  • Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
  • L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
  • Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
  • Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
  • La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
  • Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.

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