
Constat sur les mois passés, perspectives financières et économiques des semaines à venir, analyses de marchés… Retrouvez toutes les informations qui font l’actualité de la Bourse.
Des données économiques et financières décryptées par Jean-Jacques FRIEDMAN, Directeur des Investissements chez VEGA Investment Managers.
Marché. Evolution dernier trimestre et perspectives des semaines à venir
Le décrochage des marchés à fin Juin lors de l’annonce du Brexit, et qui a porté très ponctuellement les marchés en dessous des niveaux de 4000 sur le CAC 40, avec une chute de 8% des indices, a constitué le dernier épisode d’une période de forte volatilité de ce premier semestre 2016, qui avait été due au début d’année à la chute des prix du pétrole et aux interrogations quant à la croissance chinoise.
Nous anticipions pour le second semestre une volatilité paradoxalement nettement inférieure, car les investisseurs commençaient à s’accoutumer à ces situations inhabituelles de stress, notamment géopolitique, en mettant en place des stratégies de couverture, en conservant des liquidités, ou en adoptant des styles de gestion de valeurs de croissance moins sensibles.
L’été s’est révélé particulièrement calme en définitive, avec un marché s’inscrivant durablement sur des niveaux autour de 4400 points.
Le brexit, dernier épisode de stress en date donc, n’a pas entamé la croissance européenne certes modeste mais solide, soutenue en réalité par la baisse du chômage de 2% au niveau européen depuis deux ans.
Sur les semaines à venir, le marché surveillera essentiellement les anticipations autour des élections américaines, où une victoire d’Hillary Clinton n’est toujours pas assurée.
Dans une perspective plus longue, différentes initiatives devraient continuer de se multiplier afin de relancer des initiatives budgétaires des Etats, face à l’impasse de l’utilisation de la seule arme monétaire par les banques centrales.
Produits Structurés
Vous voulez comprendre les « structurés » ? Concentrez-vous sur la volatilité. Sur les marchés traditionnels d’actions ou de taux, vous n’avez le choix que d’acheter, vendre ou vous abstenir.
Avec la notion de volatilité, vous pouvez affiner votre stratégie et réfléchir par exemple à l’amplitude du mouvement que vous anticipez. Ainsi, par exemple vous pouvez définir que vous êtes prêts à ne pas participer à une hausse des marchés au-delà par exemple de 30 %, mais qu’en contrepartie, vous souhaitez gagner davantage si le marché reste stable ou progresse modérément, ou bien garantir votre investissement si le marché perdait par exemple jusqu’à 20 %.
L’intérêt dans une allocation d’actifs ? Deux raisons : remplacer une partie de l’exposition actions ou servir d’alternative à un rendement obligataire, avec des taux au plus bas. Mais attention, vigilance exigée : dans la construction du portefeuille, les risques ne doivent en aucun cas se cumuler !